Libula

Angelique Kidjo

Agolo, Wombo Lombo, We We ou encore Afrika, ces sonorités musicales n’ont qu’un seul assemblage commun : Angélique Kidjo. 

 

Angelique Kpasseloko Hinto Hounsino Kanzo Manta Zogbin Kidjo. Tel est le nom complet de notre vedette qui naquit le 14 Juillet de l’année 1960 à Ouidah, ville du Sud du Benin, son pays d’origine. 

 

Conçue d’un père Receveur des postes et d’une mère Directrice d’une troupe théâtrale et femme d’affaires , Angélique est la septième d’une fratrie de dix (10) enfants. 

 

C’est à l’âge de six (6) ans que naît son amour pour la musique et les danses traditionnelles après qu’elle ait intégré la troupe théâtrale de sa mère.

Le déclic de son succès intervint après son interprétation à la radio du titre “Les trois Z” de Miriam Makeba. 

 

Avec les tournées partout en Afrique de l’Ouest, la petite Angélique à l’époque acquiert une expérience remarquable.

A onze(11) ans elle intègre “Kidjo Brothers Band”, le groupe de ses frères avec lequel elle s’enracine dans le répertoire afro-américain, rhythm and blues et en particulier celui de James Brown. 

 

Une fois adolescente, son énergie et sa voix exceptionnelle font d’Angelique une référence dans toute la région. Elle se met à écrire des chansons en se référant à son idole Miriam Makeba. 

 

En 1979, touchée par l’Apartheid en Afrique du Sud, elle interpréta un titre de sa composition sur Winnie Mandela, femme politique sud-africaine et épouse de Nelson Mandela. C’est dans ce courant qu’elle rencontre Ekambi Brillant, auteur et compositeur camerounais grâce à qui elle fit, en co-production avec son frère Oscar Kidjo, son premier disque dénommé “Pretty” dont l’album fut enregistré à Paris où elle se rend pour la première fois. 

 

Après Pretty, vient Ninivé qui lui permit de remplir des salles au Togo et en Côte d’Ivoire lors de ses tournées.

 

Sur recommandation de son producteur Ekambi Brilliant, Angélique s’installa en France en 1983 pour y tenter sa chance.  

 

Entre tournées et avec le groupe Allemand Pili Pili et enregistrement de plusieurs titres dont “Jakko” en 1987 et la création de son groupe Angie Kidjo, notre diva béninoise fit son petit bonhomme de chemin jusqu’en 1989 où elle entama sa carrière solo, carrière voulue et désirée par Angélique.

 

C’est en 1990 qu’elle sortit son tout premier album entièrement à elle intitulé “Parakou”, nom inspiré d’une ville béninoise, carrefour commercial et culturel, comme pour décrire la diversité d’influences musicales présentes dans cet album. Elle y effectue un travail de synthèse, Reggae, Marissa, Soul et Jazz ; de quoi donner un vaste champ de choix aux auditeurs.

 

Ce ne fut que le début d’une immense carrière pleine de vie, d’aventures et de travail acharné, avec plus de 15 albums à son actif aujourd’hui ! 

En Afrique tout comme à l’international, la diva n’est plus à présenter. 

 

Angélique Kidjo est à ce jour détentrice de cinq (5) Grammy Awards, la plus prestigieuse des récompenses musicales américaines. Le plus récent, dans la nuit du 03 Avril 2022 où elle remportait le prix du Meilleur Album du Monde avec son dernier projet sorti en 2021 : Mother Nature,  devenant ainsi à 61 ans l’artiste africaine la plus récompensée des Grammy Awards.

Elle reçut également en 2017 l’Africa Movie Academy Award du meilleur second rôle féminin pour son rôle dans le film nigérian de Kunle Afolayan, The CEO.

 

Connue pour l’originalité de ses clips, Angélique Kidjo ne fait pas que la musique. Elle allie aussi son image au social, à des causes qui lui tiennent à cœur. 

Depuis 2002, elle est ambassadrice de bonne volonté de l’ Organisation des  Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) avec qui elle parcourt l’Afrique pour non seulement défendre les droits des enfants mais aussi faire entendre leurs voix.

Elle est aussi créatrice de la fondation Batonga qui a pour objectif d’aider à la scolarisation des jeunes  filles africaines, cause pour laquelle elle fut récompensée en 2017 par l’Academie Charles Cros. 

Angélique Kidjo dans le social c’est aussi sa participation au concert de bienfaisance organisé par la Fondation David-Lynch pour la lutte contre le stress. Elle a à cette occasion partagé la scène avec des stars internationales  telles que Katy Perry, Sting et Jerry Seinfeld. 

 

L’on se souvient de son émouvante interprétation du titre “Blewu” de la togolaise Bella Below dans le cadre des cérémonies du centenaire de l’Armistice de la première guerre mondiale devant un impressionnant parterre de chefs d’Etats. 

Artiste pluridimensionnelle, Angélique Kidjo ne laisse personne indifférent. Elle a su s’imposer avec détermination et conviction sur la scène musicale tant au niveau de son pays le Bénin, mais aussi de toute l’Afrique et du monde entier.

Nous ne pouvons que saluer son travail remarquable et lui envoyer des ondes positives pour la suite de sa carrière ! 

 

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