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Allisson Mériane Yavo – Interview

Et si on commençait par les présentations ?

Yavo Adjo Allisson Mériane, 25 ans, je suis auditeur et contrôleur de gestion de formation et contrôleur interne de profession. Initiatrice du club de lecture un mois=un livre, je mets progressivement sur pieds, la maison de l’autoéditeur. Je suis chrétienne, amoureuse de
lecture et de bénévolat.

 

Pourquoi avoir lancé l’initiative un mois = un livre ?

De base, pour contribuer à rehausser le niveau de langue des jeunes. L’idée m’est venue pendant un entretien d’embauche où un candidat s’est vu refusé car « il a un accent Ivoirien ». L’argument n’était pas acceptable pour moi car j’ai le même accent. En y réfléchissant, j’ai pensé plutôt au niveau d’expression. Cela me semblait plus acceptable et valable vu le poste à pourvoir qui, en majeure partie, consistait à converser avec des clients ( conseiller client). Ma solution : mettre un club de lecture en place.

 

Vous êtes à la tête d’une autre initiative, La Maison de l’Autoéditeur. Pouvez-vous
nous en dire plus ?

La Maison de l’Autoéditeur est un projet né de l’initiative un mois=un livre. Lors de mon aventure avec le club, j’ai remarqué qu’il y a deux types d’écrivains. Ceux issus des maisons d’édition et ceux qui pilotent le travail eux-même. Le premier groupe bénéficie visiblement d’accompagnement par contre le second non. Dans l’optique de participer au développement du secteur livresque et le rendre équitable, j’ai décidé de mettre en place un service d’accompagnement pour les autoéditeurs.

 

Quelles ont été vos principales difficultés, dans chacun de ces projets ?

Pour les deux, je dirai que la principale difficulté a été de commencer. Pour moi, c’est là que se situe la difficulté car tant qu’on ne débute pas, on ne saura jamais les défis réels qui nous attendent. Avec toutes les questions qu’on peut se poser, la peur d’échouer, de se lancer, si tout cela a été dépassé, le plus grand pas est posé.

 

Où suivre l’évolution de vos projets ?

Nous sommes sur Facebook pour le moment.

 

Quelles sont vos prochaines étapes ? A court, moyen et long terme ?

Avec un mois=un livre, développer nos activités et pourquoi pas être une organisation qui vise à rehausser le niveau d’expression des jeunes, qui fait la promotion du livre, de l’écrivain. A ce stade donc, se déployer dans les pays de la sous-région et être une référence.

Avec la Maison de l’Autoéditeur, nous positionner en Cote d’Ivoire, nous déployer dans un second temps dans les pays de la sous-région car il y existe le même problème, ensuite dans les autres, être une référence.

 

Votre plus grande réussite/fierté du moment ?

Avoir débuté et tenu jusque là. La gloire revient à DIEU parce que ce n’est pas évident, mais si je dois être fière, c’est de parler de ces initiatives.

 

Quelles sont/ont été vos sources d’inspiration ?

Les livres. A chacune des idées, j’étais en pleine lecture d’un livre autobiographique notamment « Devenir » de Michele Obama et « J’avais toutes les excuses » de Steve Hounpkonou. Ils ont créé le déclic.

 

Pourquoi cette collaboration avec Mian Media?

Rien se faisant par hasard, je cherchais des médias pour partenariat bien avant sa sortie officielle et j’en parlais avec le responsable. Nous sommes convenus du présent partenariat car nos actions entrent dans la vision du média.

 

Qu’est-ce qui vous a le plus séduit ?

La présentation, la structuration et la qualité du travail qu’il fournit.

 

Votre mot de fin ?

Je tiens à remercier Mian Media pour l’intérêt porter sur ma personne. J’espère que notre collaboration sera fructueuse.
Si vous m’avez lu, n’hésitez pas à nous suivre, nous écrire si vous avez des questions, suggestions ou autre.

Puisse DIEU nous bénir.

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