Libula

Bondoukou

les singes de Soko avec des habitants

Voici l’histoire des singes sacrés de Soko

Soko est un beau et paisible village situé à 7 kilomètres de Bondoukou non loin de la frontière avec le Ghana. Cette bourgade est devenue l’une des plus célèbres de la région. Ce village doit sa célébrité aux primates que l’on y rencontre. Des singes pas du tout ordinaires. Puisque que selon la légende, ces singes sont sacrés. Interdiction formelle de les manger. Il s’agit de deux espèces de singes à savoir les cercopithèques et les patras. Ils peuvent alors sillonner tranquillement et en toute quiétude les rues du village. Tout porte à croire que ces fameux singes sont vénérés. Non seulement, on ne peut pas les manger, mais en plus on ne peut pas les brutaliser, ni leur faire le moindre mal. Une familiarité s’est développée au point où les habitants de Soko sont amenés à leur donner à manger, quand ils viennent chez eux ou quand ils les rencontrent dans les rues. Il convient de noter qu’en dépit de leur présence au village, ces primates vivent plus dans une petite forêt préservée délimitée par la rivière M’gboulou.
L’on est alors tenté de savoir ce qui a bien pu se passer au point où des animaux, censés vivre en brousse, se retrouvent à vivre auprès.
Selon une première approche, cette familiarité aurait des liens que le fondateur du village, Melo aurait eu avec des singes de ces deux espèces. Parti chasser un éléphant, qui s’est mis à le poursuivre, ce dernier s’est retrouvé dans un endroit peuplé de ces singes. Ceux-ci ne lui auraient fait aucun mal. C’est donc en reconnaissance que Melo aurait demandé aux habitants du village de ne pas s’en prendre à ces singes.
Si l’on s’en tient à la seconde version, ces primates sont une partie des habitants, qui ont été transformés par le féticheur du village. De peur qu’ils ne soient massacrés par l’armée de Samory Touré.
Si l’on ne sait pas à ce jour la version authentique de l’origine de ces singes, on sait par contre que leur coexistence avec les humains attire les touristes. Ceux qui ont l’occasion de se rendre en Côte d’Ivoire peuvent constater de visu la coexistence entre ces primates et les habitants du village de Soko.

Jeremy Junior

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