La ville de Bordeaux va accueillir du 21 au 23 septembre le Festival International Africain des Performances (FIAP)
A l’occasion de cette deuxième édition du FIAP, les acteurs de la filière venus d’Afrique et de sa diaspora vont exprimer leur talent.
Pour donner plus d’animation au programme, un marché africain sera ouvert à la vente des objets traditionnels. Le village du FIAP va s’ouvrir à la musique, la danse, la poésie, les contes, ou encore à l’art culinaire.
Les performeurs connus et les débutants vont mener des échanges sur la théorie de la performance ainsi que la pratique du métier qui valorise le corps dans son rôle de reproduction des habitudes des peuples, leur civilisation et leurs rapports avec l’existence. « Nous traduisons la vie et les préoccupations existentielles par une méthode spéciale qui consiste à dépasser le langage parlé et l’écriture pour nous exprimer et transmettre un message à l’aide du corps », Christian Etongo, performeur, décrit de manière globale l’objectif de la performance.
Dans le même temps, les performeurs venus des Antilles et des Caraïbes vont multiplier les démonstrations en rapport aux similitudes entre les sociétés africaines et leurs pays.
Pour BENA TOKO, le directeur artistique du FIAP, « Tout acte artistique est par essence un acte qui révèle à chacun progressivement ses potentialités, ses capacités, qui participe à la construction de son identité, aide à trouver une place dans l’environnement social, culturel ». Les performeurs africains se démarquent dans l’exercice de leurs œuvres, de leurs collègues des autres pays par leurs vêtements, les couleurs et teintures de leurs torses. Les plantes, les mortiers, les masques, les traits d’animaux et bien d’autres signes qui renvoient à l’Afrique permettent d’en identifier la culture et les richesses.
L’équipe d’organisation du FIAP défend le projet et sa vision. « L’édition 2023 réunit les peuples. Elle ambitionne d’agir comme un coup de projecteur culturel sur les pratiques artistiques, tourné vers l’Afrique et la puissance de son oralité, unique au monde ».
Tchuisseu Lowé
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