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Rythmes africains : La petite histoire de la danse Agbadja très prisée au Togo, au Beninet au Ghana

Une démonstration de la danse Agbadja / Photo: Getty Images

Avant que l’on retrouve cette danse au Bénin de nos jours, elle est d’abord l’œuvre du peuple Ewe principalement des pêcheurs ghanéens qui l’exécutent après une journée de travail bien rempli. L’Agbadja est donc ainsi une danse des Ewe que l’on rencontre au Ghana, au Bénin et au Togo. En réalité, l’Agbadja est une danse qui est issue de l’atrikpui qui est une danse de guerre qu’exécutaient les populations de la région de la Volta dans le but d’encourager leurs guerriers ou de les accueillir triomphalement.

Les périodes guerrières étant terminées, l’atrikpui laisse sa place à l’Agbadja et à d’autres danses plus gaies. Les Ewe dispersent ce rythme populaire Agbadja. Les spectacles et les festivals traditionnels ou modernes accueillent les danseurs et les batteurs d’Agbadja. Les accoutrements des artistes et danseurs d’Agbadja sont basés sur les habillements traditionnels des Noirs africains comme le pagne

Fondamentalement dansée au Bénin (Sud) et au Togo, la danse Agbadja a vu le jour sur les côtes ghanéennes. En effet, les pêcheurs ghanéens se retrouvaient après chaque bonne partie de pêche pour célébrer l’excellente journée de travail.

Les ouvriers quittant le Togo et le Bénin pour travailler au Ghana, fascinés par cette danse l’ont importé chaleureusement dans leurs pays respectifs. Le rythme Agbadja se retrouve un peu partout au Bénin.

D’autres sources expliquent qu’avant que l’on retrouve cette danse au Bénin de nos jours, elle est d’abord l’œuvre du peuple Ewe principalement des pêcheurs ghanéens qui l’exécutent après une journée de travail bien rempli. L’Agbadja est donc ainsi une danse des Ewe que l’on rencontre au Ghana, au Bénin et au Togo.

En réalité, l’Agbadja est une danse qui est issue de l’atrikpui qui est une danse de guerre qu’exécutaient les populations de la région de la Volta dans le but d’encourager leurs guerriers ou de les accueillir triomphalement. Les périodes guerrières étant terminées, l’atrikpui laisse sa place à l’Agbadja et à d’autres danses plus gaies. Les Ewe dispersent ce rythme populaire Agbadja. Les spectacles et les festivals traditionnels ou modernes accueillent les danseurs et les batteurs d’Agbadja. Les accoutrements des artistes et danseurs d’Agbadja sont basés sur les habillements traditionnels des Noirs africains comme le pagne.

En effet, pour danser le Agbadja, il faut un pagne au niveau de la hanche, un tee-shirt, une serviette au cou pour les hommes (notamment à Grand Popo). Pour les femmes un pagne à la hanche, un autre solidement noué à la poitrine pour les femmes.

La danse sollicite surtout les membres supérieurs qui se balancent et s’écartent alternativement. Les deux omoplates doivent se toucher pour un bon danseur. Les pieds martèlent le sol alternativement lentement ou vivement selon que le rythme s’accélère ou non.

T.B

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